JUAN GARAIZABAL – DOSSIER DE PRESSE – 2021

Depuis 2008, l’artiste travaille sur ce palais, monument emblématique de l’histoire de France construit en 1564 sous l’impulsion de Catherine de Médicis à l’emplacement d’une ancienne fabrique de tuiles. Agrandi sous les règnes successifs, il disposait d’une façade imposante de 266 mètres de long et d’un grand jardin à l’italienne, l’actuel jardin des Tuileries.

Il fut la résidence royale de souverains et d’empereurs illustres. Durant la Commune, il fut investi par les communards et devint le théâtre de leurs fêtes. Ils y mirent le feu volontairement le 23 mai 1871. Les ruines du palais furent finalement abattues en 1883.

Les trois oeuvres exposées place du Louvre représentent des éléments architecturaux qui étaient présents au sein du palais et dans ses jardins. L’artiste fait ainsi revivre l’un des monuments emblématiques de la ville de Paris, à deux pas de son lieu originel.

La première sculpture, Vases des Tuileries, revisite les jardins et les ornements qui agrémentaient ses allées. La deuxième sculpture, La Tour de l’Horloge, reconstruit le cadran qui ornait l’entrée principale du palais des Tuileries. La troisième sculpture, Salons et lustres des Tuileries, reprend des objets du mobilier intérieur du Palais. Juan Garaizabal trace ainsi un lien entre hier et aujourd’hui.

La combinaison des éléments structurels du palais des Tuileries, de ses extérieurs et de son intérieur, forme la « Memoria Urbana des Tuileries », rendant hommage à la ville de Paris, son histoire mouvementée et son architecture urbaine remarquable.

Extrait du texte de Carla Arigoni, Présidente du Comité d’animation culturelle Paris1